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La Garde Impériale, récit de campagne du 2e RGI

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Post by Telnitz Sat 11 May - 19:40

La Garde Impériale, récit de campagne du 2e RGI 20006910

C’est une chaude nuit d’été, le ciel est gris et chargé, la terre, humide de l’orage de la veille, est un mélange de boue et de sang. Sur des kilomètres, les cadavres de garde s’empilent dans les cratères de bombes, le silence est pesant et rien ne bouge. Soudain derrière un rocher un homme allongé sur le ventre pousse un gémissement et se retourne lentement sur le dos. Une blessure profonde au ventre fait s’écouler abondamment le sang sur le sol. Son visage est recouvert de boue et une coupure sur l’arcade l’oblige à fermer un œil pour ne pas être aveuglé par le sang qui s’en écoule. Il regarde le ciel, les nuages s’amoncellent de plus en plus, une tempête approche. L’homme tente de se redresser malgré la douleur, il regarde autour de lui ces milliers de soldats tombés pour rien. Ils n’avaient rien, ils manquaient de tout, l’équipement était insuffisant mais surtout l’eau et la nourriture les avaient forcés à faire un combat qu’ils ne pouvaient gagner. Il regarde derrière, les murs de la ville, sa ville, tiennent toujours malgré les incessants bombardements ennemies. Tout d’un coup un éclair déchire le ciel, l’homme le suit du regard et murmure entre les dents : « Mauvais jour pour mourir ».


Alors regroupant le peu de force qu’il lui reste, il se met à genoux puis s’élève. Il ramasse alors son épée et sa longue casquette rouge de commissaire, la replace sur sa tête et se met à hurler: « Soldats de la garde impériale, laisserez-vous ces démons insulter notre l’empereur ! »
Puis il reprend de plus belle : « Levez vous et abattez-les ! ». Alors sous les murs de la ville percés de toutes parts, des hommes se relèvent, aucun n’as été épargné et pourtant tous ramassent leur pistolet laser et commence à avancer vers leur commissaire. Il lève son épée vers le ciel, il pense sentir la lumière de l’empereur percer à travers ces nuages noirs, il sent sa puissance et son invulnérabilité. Une clameur s’élève parmi les rescapés : « Pour l’imperium de l’humanité !». Le commissaire abat alors son bras vers les tranchées ennemies. Et tous les soldats, qui avaient pu se lever, se lancent en avant en hurlant, le commissaire à leur tête dans une charge héroïque au devant de la mort. Sa bataille est arrivé, enfin il va montrer à l’empereur ce qu’il vaut, rien ne peut arrêter sa volonté, l’empereur-dieu est tout, rien ne peut s’interposer en lui et la victoire. Soudain, un sifflement strident parvient et continue perce l’air, certains soldats s’arrêtent interloqués mais la majorité continue leur courses implacables vers les lignes ennemies. Le commissaire n’y prêtent même pas attention et poursuit son attaque désespérée, il commence à distinguer des guerriers de feu, il voit le commandeur, il sent la peur dans ses yeux, il a trouvé sa cible, rien ne pourra le stopper. Quand tout d’un coup, des dizaines de roquettes sifflent au dessus de sa tête à grande vitesse, il se retourne et crie à ses hommes : « A couvert, barrage de missiles Sky-Rai, à couvert ! ». Mais c’est trop tard, les explosions pulvérise tout sur leur passage, des gardes volent dans tous les sens. Le souffle des explosions élimine sans distinction, le commissaire lui-même est propulsé dans les airs et retombe lourdement sur une pierre. Cela n’a duré que quelques secondes, un épais nuage de fumée empêche de voir le résultat mais celui-ci ne fait laisse pas la place au doute … Le silence revient, les minutes passent et le commissaire tombe dans un état de semi-inconscience. Au bout d’un moment qui semblai durer une éternité, une chaleur sur son visage vient le réveiller, il ouvre les yeux et voit le fuseur du commandeur Tau pointé à quelques cm de son visage. La douleur de ses blessures est extrême, elles le font atrocement souffrir comme si son corps se vengeait de l’adrénaline qui lui avait permis d’oublier la douleur quelques minutes plus tôt. Il regarde le xeno droit dans les yeux sa vue se voile, son sang continue de couler abondamment, ses forces l’abandonne mais son regard reste obstiné. Le commandeur, sous son exo-armure, semble s’amuser de la chute inutile de son ennemi. Le commissaire dans son dernier souffle murmure : « Mieux vaut mourir pour l’empereur que vivre pour soi même » et c’est avec un sourire que ses yeux se ferment pour la dernière fois.

Et la suite (toute ressemblance avec des événements passés ou futurs est fortuite xd)

Spoiler:
Le soleil brille à son zénith et pourtant rien ne semble percer le feuillage épais de la jungle luxuriante qui s’étend à perte de vue. Par moment d’immenses cumulonimbus cachent la lumière et plongent la vallée dans l’ombre. L’air est moite et le vent faible, l’orage menace. Au loin plusieurs collines se partagent l’horizon, elle-même recouvertes d’une végétation dense. Cependant sur la plus imposante, on distingue de nombreuses fumerolles et de la poussière s’échappant du sol. C’est le campement du seigneur général Markin Khöl, commandant du 2e Régiment « Auerstaedt » de la Garde Impériale.
Spoiler:
Toute la colline est envahie par des soldats qui détruisent les arbres pour installer leur tente, les véhicules manœuvres difficilement dans cet environnement et on entend beaucoup d’officier hurler des ordres sans parvenir à se faire entendre. Tout le campement est en effervescence, la campagne ne fait que commencer et la fébrilité est palpable. Autour du camp, une faible muraille de défense à déjà été construite et rien ne semble troublé la jungle au alentour.
Alors sur le chemin étroit qui serpente au pied de la colline, une chimère de transport surgit soudainement tous phares allumés.
Spoiler:

Elle roule à grande vitesse sur la route mal pavé qui mettent à mal les chenilles du véhicules. Le conducteur ne ralentit pas à l’entrée du camp, on le laisse passer sans poser de question et il s’arrête en trombe devant la tente du général. Il se précipite, écarte les draps qui ferme l’entrée et se fixe net au garde à vous. Le général se tient debout derrière une immense table où sont positionnées des cartes d’états major de la région. A sa gauche, se trouve le sergent-major Kotulkur Bren.
Spoiler:
Ancien des diabels de Catachan, c’est un homme solide, le crâne rasé, et les yeux vert-marron qui trahissent ses origines étrangères au régiment, il se tient fixe, sans dire un mot ni même regarder les cartes. A la droite du général, se trouve le seigneur commissaire Valiska.
Spoiler:
Cette jeune femme au contraire paraît assez petite et menu avec de court cheveux brun mais sa longue cape bordé de liserais rouge et sa casquette trahissent sa fonction funeste. Sa réputation l’a précédée dans le régiment, on l’a dit plus impitoyable que n’importe quel commissaire masculin. On raconte qu’un jour où un bataillon avait fait désertion dans les forêts enneigés de Korn V, elle donna à chaque homme et femme du régiment, un billet noir ou blanc. A la fin, elle leur dit : « Aujourd’hui vous avez trompé votre général et sali l’honneur de votre régiment, mais plus que tous vous avez trahi l’empereur. Néanmoins, le commandement central manque d’homme pour la prochaine charge « rouleau compresseur (NDRL : aussi appelée de « folasse »). C’est pourquoi, j’épargne la moitié d’entre vous, rachetez votre honneur, montrez moi ce que vous valez et je vous pardonnerai peut être. Car rappelez vous, même celui qui ne possèdent rien peut faire don de sa vie ! ».
Le soldat reste figé dans l’entrée, il tient dans sa main un rapport marqué du sceau impérial du secret militaire, seul le général et le commissaire peuvent l’ouvrir. Markin Khöl n’a même pas levé les yeux vers lui à son entrée, il semble absorbé par ses cartes.
Il murmure :
« Nous avons perdu le contact radio depuis 2 jours à cause du brouillage xenos mais le 46e régiment de Cadia devrait être à proximité de Telnitz maintenant. La ville a beaucoup souffert du bombardement tau, mais maintenant elle est sauvés »
Spoiler:
Il prend une longue inspiration, lève les yeux, remarque le soldat stoïque. Dans le coin, le sergent n’a pas bougé et le commissaire se contente d’acquiescer. Il se retourne, sa longue cape suit dans un mouvement ample, il reprend :
« Il faut préparer la contre-attaque, il faut à tout prix empêcher le commandeur de se replier vers ses bases arrières dans la jungle où d’importants renforts de kroots l’attendent. S’il y parvient, nous n’aurons aucune chance de l’affronter dans cet environnement. Ils abuseront d’embuscade en profitant du camouflage des steahl et je n’ai pas assez de troupe d’éclaireur pour couvrir notre avance dans un milieu si hostile. Nous passerons donc le col de KirKhan demain matin pour déboucher dans la plaine sur les arrières de nos ennemies dans la soirée…. »
Sa voix s’arrête brusquement. Il se retourne vers le soldat et lui tends la main. Après un instant d’hésitation, sans attendre l’ordre de se mettre au repos, le garde s’avance vers la table, tend son message au général, puis retourne à l’entrée en attendant de pouvoir disposer. Le général tend à son tour le message au commissaire qui le déplit. Elle lit alors à haute voix :
« Message du commandant BroneKerk commandant général du 46e régiment de Cadia au seigneur général Markin Khöl commandant du 2e RGI»
Elle reprend d’un ton laconique :
« Ordre visant à atteindre la ville de Telnitz pour lever le siège xenos compromis - Progrès très difficile dans la jungle- …. »
La tête du général devient rouge avant de tourner à l’écarlate, le messager ne sait plus où se mettre, son visage est livide. Le commissaire reprend :
«Pluies intenses sur le chemin - Moitié des tanks embourbés et armes détrempées - Sommes bloqués à 35km de Telnitz - Message alarmant de la ville assiégée parvenu ce matin – Avons pris la décision de nous reformer dans le plateau de Pritzky pour réparer et reformer – La ville est perdue – Préparons les défenses sur la capitale planétaire, en vue du siège future - Fin de transmission »
Le silence se fait dans la tente. A l’extérieur, la pluie qui menaçait depuis le matin commença à tomber et de l’eau s’écoule déjà en abondance du toit de la tente. Le général se retourne vers le fond de la tente, son visage semble prêt à exploser. Le commissaire fait un signe de tête au soldat pour qu’il dispose. Celui-ci est tellement content de quitter la tente ne se fait pas prier pour se aller sous la pluie, il en oublie même le salut de rigueur. Mais il sait bien que les vociférations qu’il entend derrière lui à peine sorti de la tente ne sont pas pour le blâmer lui.
« Comment a-t-il osé donner un tel ordre, si la ville tombe, tout l’ouest de la région est perdu et le ravitaillement de la capitale est compromis. Et il veut la défendre ! Mais si les Tau font leur jonction, toutes nos forces ne pourront les arrêter. Sa faiblesse nous perdra tous ! »
Le commissaire se penche sur les cartes et commence d’une voix calme mais forte :
« Le plan est compromis mais la bataille n’est pas perdue, nous avons aussi reçu des rapports de Telnitz, un de mes anciens élèves dirigent la défense, je pense … je suis sûr que la ville n’est pas encore tombée, ….»
Rapidement, le général semble avoir été calmé par la voix rassurante de Valiska. Cependant il l’interrompt brusquement :
« Nous sommes à près de 50 km de Telnitz, nous trainons avec nous une puissante artillerie de basilik avec tous leurs munitions « trembleterre »
Spoiler:
en plus des chars super lourd baneblade, nous n’avançons pas assez vite.
Spoiler:
Au mieux nous serons à Telnitz dans 2 jours avec cette jungle, et encore s’il ne pleut pas encore»
« Il faut se séparer de tout ce qui pourrait nous ralentir, garder en arrières nos forces les plus lentes, et foncer en avant avec le reste »
« Même avec le baneblade, l’artillerie et les troupes de gardes seront très vulnérables isolés au milieu de la jungle, les orks rôdent et ils attendent qu’une division de nos forces pour attaquer, c’est pour ça qu’on est retranché ici »
« Profitons en alors, donné moi un bataillon de char leman russ,
Spoiler:
nous passerons par le col de Trunk et nous arriverons demain matin au pied des remparts de la ville pendant que vous tiendrez cette position en la fortifiant»
«Le col de Trunk est encore plus difficile que celui de KirKhan. Le bataillon ne passera jamais ? »
« Si l’empereur le veut nous passerons, les chars en pièces détachés sur le dos des soldats s’il le faut »
«L’empereur me semble bien loin dans cette jungle. Mais soit, qui ose vaincra ! Je tiendrai la position jusqu’à votre retour, si la connexion radio est rétabli, nous aurons de vos nouvelles, cependant je ne confie pas mes tank à une civile si vous me permettez »
Il reprend d’une voix forte :
Spoiler:
« Sergent Major Bren, vous commanderez le 7e et le 8e bataillons de cavalerie avec pour seul mot d’ordre d’atteindre la ville de Telnitz coûte que coûte. Ne vous arrêtez pas tant que vous ne voyez pas les murs de la ville, quoi qu’il arrive, percez les lignes, la jungle et tout se qui s’oppose à vous ! Compris ?»
Kotulkur Bren qui écoutait attentivement depuis le début émet un grognement :
« Bien, mon général »
Khöl ajoute :
« La 1e escadrille de Maraudeur couvrira votre progression.
Spoiler:
Je veux aussi que 2 escouades de Kashlrin et 2 escouades d’Ogryn embarquent dans les valkyries.
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Ils seront « droppés » au pied des remparts sous le bombardement avec pour mission d’établir une foutu communication avec les défenseurs et d’établir de nouvelles défenses en attendant la cavalerie. Leur sacrifice permettra à la cavalerie de savoir sur quoi il chargeront »
Le sergent et le commissaire heureux de voir la volonté faire place à la colère et l’abattement dans les yeux du général, répondent de concert : « Oui, mon général !»
Et les 3 officiers sortent de la tente. Dehors la pluie a cessée et le sergent se met à courir vers le chemin qui traverse le campement où sont stationnés les chars. Ils commencent à hurler des ordres dans un dialecte inaudible : « Zbieranie …. Zołnierz …. » .
Les équipages commencent à s’agiter, des moteurs se mettent en marche, des pots d’échappement crachent de la fumée noire. Le commissaire s’avance pour suivre le sergent quand le général l’interpelle d’une voix grave « Ne me décevez pas !». Le commissaire se retourne vers le général, le fixe du regard pendant quelques instants et rétorque « Vous non plus, mon général ». Khöl aurait aimé sanctionner cette insolence mais hélas il n’en as pas le droit. En effet les commissaires de la garde impériale ne dépendent pas du commandement militaire mais du pouvoir politique directement.
Les ordres fusent partout dans le campement. Les soldats finissent de s’équiper et une heure plus tard, la colonne est prête à partir. A sa tête se trouve le sergent Bren avec à ses côté Valiska.
Il se retourne et hurle : « Naprzód psiekrwie, Cesarz patrzy ». L’ordre de marche en avant est donné. Derrière, tous les véhicules commencent à avancer, plus loin on entend l’escadrille de maraudeur décoller. Les Valkyries sont déjà partie, quelques minutes plus tôt vers la ville assiégée.
A peine sorti du campement, Bren descend dans le ventre de son leman russ et ferme le capot, il ordonne d’accélérer au maximum et le moteur des tanks vrombissent, crachent une épaisse fumée noire et commencent à dévaler la colline qui mènent au campement très rapidement avant de disparaître dans la jungle.
On distingue encore longtemps le long nuage de la fumée dégagée par la colonne au fur et à mesure qu’ils progressent vers le col du Trunk avant de disparaître dans la jungle…....

A suivre


et puis une autre tiens !
Telnitz
Telnitz

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